Devenir entrepreneur pour se reconstruire, lancez-vous !

Certains salariés peuvent vivre une tension morale pouvant aller jusqu’au burn-out. Une reconstruction professionnelle, dans un tel contexte, peut parfaitement passer par la case « entrepreneur ». Calvine Tonga nous explique son propre parcours. De ce chemin vers le renouveau est né « Prevenir.Care », une plateforme 100 % dédiée à la médecine préventive et qui lui tient 100 % à cœur !

Donner du sens à sa vie

Calvine Tonga a longtemps travaillé dans le secteur de la santé, en radiothérapie. Progressivement, de rencontres de patients, en constats personnels, elle a vécu une « perte de sens » de son métier exclusivement tourné vers le traitement du malade et peu à l’écoute des besoins de la personne. À cela s’est ajoutée une difficulté grandissante à « supporter le cadre » trop « rigide » dans lequel elle évoluait professionnellement.

Calvine décide alors de quitter la sphère salariale et de « chercher du sens » à ce qu’elle fait. Un premier projet entrepreneurial naît alors, mais il sera finalement écarté au profit de « Prevenir.Care » qui a vocation à « référencer des professionnels de santé » à même de « proposer des consultations de prévention » à travers une analyse du mode de vie des personnes.

Recevoir de l’aide

Devenir entrepreneur s’apprend et implique d’être bien entouré. Calvine – fille d’un père entrepreneur – a déjà ça en elle. Mais elle sait aussi que toutes les idées « ne marchent pas toujours ».

France Travail (ex-Pôle emploi) la met alors sur une piste : l’association Led by Her. Cette association aide les femmes qui ont vécu certaines formes de violences – notamment morales – à se reconstruire professionnellement à travers un projet entrepreneurial. Avec leur aide, elle va « donner vie à un projet ». S’en suivront d’autres formes d’aides et des subventions.

Et avoir un projet fiable

Selon Calvine Tonga, si son projet « a pu être solide » c’est grâce à « l’accompagnement qualitatif » qu’elle a reçu à chaque étape. Les coachs et les mentors qu’elle a rencontrés lui ont permis de s’assurer que son idée avait « de l’avenir », qu’elle était viable.

Aujourd’hui, pour elle, « Prevenir.Care existe parce que la société l’a permis ». Et ce projet est d’ailleurs lui-même un projet « sociétal » qui a pour ambition de rendre la médecine préventive accessible à tous. Un engagement inspirant !