Se reconvertir dans une nouvelle activité : vous le pouvez !

Un dirigeant de TPE peut vouloir changer de voie. Yoakim Azria a ainsi vendu son restaurant nantais pour se reconvertir dans l’univers des fromageries. Son but : être à la tête de l’une d’entre elles dans quelques mois. Comme lui, osez le changement en passant par la case formation. Voici son témoignage.

Oser la reconversion

À 50 ans, Yoakim Azria, restaurateur, avait envie d’autre chose. Sa motivation était en baisse.

Son histoire personnelle, avec « un grand-père fromager », et le désir de rester dans la sphère alimentaire, lui ont alors donné envie d’ouvrir une fromagerie.

Mais, « si un restaurateur est touche à tout, un fromager est un spécialiste ». C’est pourquoi Yoakim a songé à faire une formation pour oser passer le pas d’une telle reconversion.

Se former avant c’est mieux

Selon Yoakim, « à un certain âge, quand on veut se reconvertir, il faut prendre le temps de la formation ». Plus jeune, il aurait peut-être osé apprendre « sur le tas » mais il trouve aujourd’hui que sa formation lui a permis de « gagner du temps » au final en évitant les écueils que l’on peut rencontrer au début.

Faire une formation lorsque l’on choisit de se reconvertir en tant qu’entrepreneur, cela permet « de se mettre en confiance » avant de commencer sa nouvelle activité.

Bien choisir quand et surtout comment se former

Il faut faire « attention à la formation que l’on choisit ». La réflexion menée en amont est « essentielle », car c’est cette formation qui sera « la clé de la réussite » de la reconversion souhaitée.

Yoakim cherchait une formation rémunérée. En se renseignant, il a entendu parler des CAP (certificat d’aptitude professionnelle) qui permettent d’allier la théorie à la pratique. Il pouvait être rémunéré s’il trouvait une entreprise qui acceptait de le prendre en alternance.

En apprenant qu’il ne serait pas entouré de « jeunes » mais bien de personnes de son « âge » qui se reconvertissent dans les métiers de bouche, il s’est lancé pendant plus d’un an. Toucher une rémunération lui a permis d’être plus « serein ».

Grâce à cette formation, il a tout appris du produit et de la clientèle qui fréquente les fromageries. Son expérience en tant qu’entrepreneur fera le reste !

Yoakim Azria est maintenant en quête du local idéal pour ouvrir sa fromagerie. Il attend « le déclic ». Souhaitons-lui bonne chance !

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